Le Réseau des Émetteurs Français a formellement exprimé par un courrier auprès de l’ARCEP et de l’ANFR sa vive inquiétude quant à l’utilisation par AST SpaceMobile de la bande amateur 430-440 MHz et à l’invocation de l’article 4.4 du Règlement des radiocommunications par l’autorité américaine FCC. Vous trouverez dans le document IARU en référence les raisons détaillées de notre inquiétude, celle-ci est partagée par l’ensemble de la communauté radioamateur mondiale. Nous avons demandé le soutien de l’administration française aux très vives réserves que l’IARU a émises auprès du Directeur du Bureau des radiocommunications de l’UIT.
En coordination avec l’AMSAT Francophone, nous restons particulièrement vigilants à ce qui pourrait constituer un précédent fâcheux et intolérable à l’intégrité du système d’allocation des fréquences de l’UIT et à son potentiel impact sur le Service Amateur.
Deux articles viennent d’être publiés sur notre site internet pour annoncer deux réunions prochaines :
https://f6kgl-f5kff.fr/2024/02/05/st-8/ : Le prochain Samedi Technique, c’est le 10 février prochain à partir de 14h30 ! Pourquoi ne pas avoir prévenu plus tôt ? Parce que, lors du FOSDEM qui a eu lieu le week-end dernier à Bruxelles, Jules F4IEY et Sylvain F4GKR ont rencontré Alan F4LAU, le créateur de SatDump, qui a accepté de venir nous présenter son excellente application qui décode les cartes météorologiques de nombreux satellites, notamment celles des NOAA. Au programme de cette réunion : – Point d’avancement du contact ARISS de début avril. – Présentation de SatDump par Alan F4LAU. Nous tenterons de retransmettre en live cette réunion sur notre serveur Discord (salon vocal « samedis-pratiques ») et sur la chaine YouTube du radio-club.
https://f6kgl-f5kff.fr/2024/02/05/fcc/ : Les VE (Volunteer Examiners) du radio-club vous attendent le samedi 16 mars 2024 pour une session d’examen en vue d’obtenir votre certificat d’opérateur américain et votre indicatif US.
Même si vous n’avez pas révisé, vous n’avez rien à perdre 😉Et même si vous n’avez pas encore de certificat d’opérateur français, vous pouvez commencer par ça. Mais attention, il n’y a pas d’équivalent français : vous ne pourrez utiliser votre indicatif US que sur le territoire des Etats Unis. Malgré son nom, la licence US « technician » est super facile. Et ne vous inquiétez pas : en bachotant sur https://hamstudy.org/ (le site pour se préparer sereinement aux certificats d’opérateur US), en 1 mois c’est plié car la base de questions est identique et est publique (pas comme celle de l’ANFR !) en consultant ce lien : https://www.arrl.org/question-pools
En vous espérant nombreux pour ces deux réunions passionnantes !
73 de l’équipe de F6KGL-F5KFF, Radio-Club de la Haute Île.
A l’occasion de la fête de la science, le radio club de l’ENSIL-ENSCI ( l’Ecole d’Ingénieurs de Limoges ), en collaboration avec Récréasciences, Planète Sciences, le CNES, l’AMSAT-F et le Centre Spatial Universitaire du Limousin, procèdera au lâcher d’un ballon stratosphérique expérimental. Ce ballon embarquera des expériences météo classique réalisé avec des jeunes et un équipement radioamateur sur 144.650 MHz qui transmettra des photos en direct du vol, en SSTV, mode PD120 (même mode que l’ISS). La puissance sera de 500mW.
Un diplôme commémoratif numérique sera attribué à chaque
radioamateur qui contribuera à l’envoi de rapports d’écoute et d’images reçues
durant le vol via le site. https://ballonrecreasciences2023.vrpnet.org/
Décollage prévu depuis Limoges, le vendredi 13 octobre 2023 autour de midi.
La réunion n° 30 du Groupe de travail 4C de l’UIT‑R n’a pas pu s’entendre sur les mesures techniques et opérationnelles nécessaires pour assurer la protection du RNSS (service de radionavigation par satellite) dans la bande amateur de 23 cm. (Se rapportant à la CMR-23 AI 9.1b). Le Groupe de travail 4C s’est réuni du 21 au 27 juin 2023 et a examiné plusieurs contributions relatives au projet de Recommandation UIT‑R M.[AS_GUIDANCE] en cours d’élaboration au sein du WP5A . Le groupe a eu du mal à trouver un consensus au sein de la communauté RNSS sur les mesures qu’il pourrait proposer au WP5A. Cependant, le groupe de travail a accepté une contribution de l’IARU présentant une étude de style Monte Carlo qui montre le faible pourcentage de récepteurs du RNSS situés autour d’un émetteur amateur susceptibles d’être en position de subir des interférences. L’étude sera incorporée en tant que révision du Rapport UIT-R M.2513. Le résultat de la discussion et les éléments finaux de la Recommandation UIT-R restent incertains et les travaux sur ce sujet se poursuivront lors de la prochaine réunion du WP5A de l’UIT-R en septembre avec une certaine urgence à finaliser avant la CMR.
Nous avons l’opportunité de relancer une dernière fabrication avant l’arrêt de fabrication de certains composants. https://bit.ly/Mini-SREF (Date limite 30/06)
L’AMSAT-Francophone organise dans le cadre de son assemblée générale, la cinquième rencontre spatiale radioamateur les 7 et 8 mai 2022 . Les deux jours ont pour objectifs de réunir à la fois les utilisateurs des satellites radioamateurs et les concepteurs de ceux-ci (radioamateurs, étudiants, universitaire.) afin de partager et échanger sur leur passion et leur projet.
Cette année, cet événement revient en présentiel au sein du hackerspace Electrolab à Nanterre.
Durant ces journées : • 19 conférences seront présentées • 3 créneaux de non-conférence sont réservé • Plusieurs démonstrations prévues (station sol, cubesatSim, …) • Un Atelier à faire soi-même pour une antenne eagbeater
Les conférences et animations sont en français Nous serions ravis de vous revoir parmi nous ! L’agenda est disponible via le lien : Agenda Réservez via le lien : Réservation en ligne
Si vous ne pouvez pas venir, les conférences seront retransmises sur QO100 & sur la chaîne Twitch
Bande de 23
cm et RNSS – Des compromis doivent être trouvés
Alors que nous entrons en 2022, les travaux de l’ITU-R et de la CEPT au sujet de la bande de 23 cm et de la coexistence avec les systèmes RNSS (GALILEO, COMPASS, GLONASS, GPS…) se poursuivront. Alors, où en sommes-nous, et où allons-nous ?
L’IARU a fourni des informations détaillées sur les applications de service amateur et amateur par satellite dans la bande 1240 – 1300 MHz ainsi que les caractéristiques opérationnelles et les données indiquant la densité des stations émettrices actives, et les périodes les plus occupées où celles-ci sont les plus susceptibles d’être opérationnelles. À l’aide de ces données, une administration de la CEPT a fourni un ensemble complet de prédictions de modèles de propagation pour divers scénarios d’exploitation amateurs sur un certain nombre d’hypothèses (incluant le fonctionnement par satellite et l’exploitation EME) qui prédisent une « zone interférée » dans laquelle une transmission amateur peut être reçue par un récepteur RNSS à des niveaux excédant un niveau de protection défini. Une autre administration membre de l’ITU-R a fourni un ensemble de prédictions plus réduit utilisant le même modèle. Le niveau reçu d’interférence que le RNSS peut tolérer (niveau de protection du récepteur) est basé sur les critères recommandés par l’ITU-R et dépend de la manière dont sont transmis les signaux interférents, à bande étroite ou à large bande.
Le modèle de
propagation prédit qu’une
zone interférée
peut s’étendre
sur plusieurs
dizaines de km (selon
le scénario)
mais aux
extrémités de la
zone, la
probabilité temporelle de
dépasser le niveau
de protection
est très
faible (1 %) et
pour seulement
50 % des
emplacements. Le modèle
ne peut
supposer qu’une transmission
continue à pleine
puissance.
De plus, une
grande attention a été accordée à la documentation d’un cas d’interférence
enregistré en Italie entre un répéteur italien dans la bande de 23 cm et des
récepteurs GALILEO situés à proximité, au Centre commun de recherche de la
Commission européenne à Ispra, où des travaux sont entrepris pour développer et
tester les applications du système GALILEO. L’impact du trafic à travers ce
répéteur très local (distant de 12,5 km) sur trois récepteurs GALILEO
différents a été documenté. Ces travaux suggèrent que si la bande passante du
récepteur RNSS peut jouer un rôle dans la coexistence, au‑delà, rien n’a été
signalé qui pourrait aider à développer des critères de coexistence. Rien n’est
rapporté sur le mode de défaillance des récepteurs au-delà de la dégradation
sur C/N.
Ce cas est
souvent cité comme la « preuve » qu’une interférence peut se produire.
À l’heure
actuelle, les conclusions de ces travaux sont en cours d’élaboration (chez ITU-R
et CEPT) et l’IARU continue à travailler pour veiller à ce que ces résultats
soient mis dans un contexte réel afin de comprendre ce qu’ils impliquent pour une
coexistence réussie.
Pratiquement n’importe où dans la bande, les transmissions amateur seront sur la fréquence des récepteurs RNSS d’un système ou d’un autre. Il est donc évident que tout récepteur RNSS sera ouvert à toute transmission amateur sur sa fréquence et les opérateurs amateurs n’ont aucun moyen de savoir où et quand un utilisateur du service RNSS est actif. Par conséquent, l’IARU a exprimé l’opinion que pour que des orientations sur la coexistence soient élaborées, certains compromis seront nécessaires.
Au fur et à
mesure que nous avancerons dans les travaux en 2022, nous avons besoin que ces
compromis deviennent visibles afin que la communauté amateur puisse savoir
réagir d’une manière appropriée qui puisse permettre à notre ensemble
diversifié d’applications de continuer à se développer tout en minimisant toute
perturbation potentielle des services RNSS. Il est prévu que les points de vue
internationaux sur les études de l’ITU-R doivent se stabiliser d’ici le milieu
de cette année afin de respecter le calendrier des travaux préparatoires de la
CMR-23. Ces avis proposeront probablement des mesures techniques et
opérationnelles à appliquer aux services amateurs et amateurs par satellite qui
pourraient être formalisées dans le Règlement des radiocommunications.
Tandis que
les activités de l’étudetendent à tirer des conclusions, il est vital que les
sociétés nationales collaborent avec leurs régulateurs nationaux des
radioamateurs pour s’assurer qu’ils comprennent et entendent bien l’importance
de cette bande pour la communauté des radioamateurs.